Bienvenue dans la plateforme pour la Mise en Œuvre de la ZLECAf au Burkina Faso
Le Comité National pour la Mise en Œuvre de la ZLECAf au Burkina Faso a pour mission de coordonner les efforts visant à tirer pleinement parti des avantages offerts par la ZLECAf. Nous travaillons en étroite collaboration avec les parties prenantes gouvernementales, le secteur privé, la société civile et d’autres acteurs clés pour :
- Promouvoir la sensibilisation et l’éducation sur la ZLECAf.
- Développer des politiques et des stratégies nationales pour la mise en œuvre de l’accord.
- Faciliter la coopération régionale et internationale.
- Favoriser un environnement propice aux investissements et à la croissance économique.
- Assurer le suivi et l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la ZLECAf.
Nous sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec tous les Burkinabés, le secteur privé, les gouvernements régionaux et notre continent pour réaliser les objectifs de la ZLECAf. Nous croyons fermement que cet accord renforcera notre économie, créera des emplois, et contribuera au bien-être de nos concitoyens.
Opportunités de marché au Burkina Faso
Se préparer pour réussir à exporter sur le marché africain
Avoir un engagement et une capacité à mener une activité d’exportation
Disposer d’une capacité de production afin de satisfaire la demande :
- Faire des recherches approfondies sur les opportunités et conditions d’accès aux marchés pour votre pays d’exportation cible avec l’assistance de l’Agence pour la Promotion des Exportations du Burkina (APEX-Burkina), la Chambre de Commerce et d’Industries du Burkina Faso (CCI-BF), ou du Comité National de la ZLECAf, etc. ;
- S’assurer de sa capacité effective à produire à temps les quantités nécessaires pour les grandes commandes à l’exportation ;
- Améliorer sa capacité à gérer des stocks et flux plus importants de votre produit ;
- Offrir des produits ou être capable d’adapter son produit de sorte à satisfaire les goûts et les préférences des consommateurs du marché ciblé ;
- Être capable d’utiliser des emballages et un étiquetage qui conviennent aux exigences et préférences des marchés d’exportation ;
- Contacter et visiter les autorités ou prestataires de services compétents en matière de procédures d’évaluation de la conformité nécessaires pour obtenir les certificats requis par les autorités importatrices pour dédouaner votre produit ;
- S’assurer que votre processus de production satisfait aux normes techniques ou de sécurité du marché d’exportation, en attendant l’effectivité de la reconnaissance mutuelle des évaluations de la conformité entre les pays africains.
Recourir à des compétences internes et externes requises pour réussir à l’export
Le recours à des compétences internes et externes à votre entreprise étant indispensable pour réussir les activités d’exportation, il est conseillé de :
- Créer un service chargé exclusivement du développement des exportations ;
- Recourir aux services d’un commissionnaire en douane agréé/Transitaire : facilite la déclaration en douane et la constitution des documents à l’exportation tels que le certificat SPS et le certificat d’origine qui permet de bénéficier des avantages des accords commerciaux préférentiels, aide à choisir les bons incoterms et faciliter le transport de vos marchandises, etc. ;
- Faire appel, le cas échéant, à un consultant pour aider et guider le développement des capacités d’exportation, y compris les structures d’appui à l’exportation ;
Rechercher et accéder aux ressources financières
Pour qu’une entreprise exportatrice puisse avoir accès aux ressources nécessaires pour financer ses activités d’exportation, elle devra :
- Faire preuve d’une solide détermination à réussir ses opérations à l’exportation ;
- Elaborer un plan de développement des activités d’exportation contenant sa vision, ses objectifs, ses actions, les risques, les marchés potentiels à cibler, les recettes et le budget prévisionnel ;
- Identifier des sources de financement auprès des banques, de programmes de soutien gouvernementaux ou d’autres institutions offrant un soutien au financement du commerce aux entreprises ;
- Soumettre des demandes de financement bien ficelées à l’aide d’argumentaires détaillés par des informations concrètes et factuelles pour convaincre les institutions financières à lui accorder les ressources ou la garantie nécessaires pour réaliser son activité d’exportation ;
- Choisir un mode de paiement plus sécurisé pour effectuer les différentes transactions avec ses partenaires ;
Contracter des garanties de transit inter-états pour s’assurer que les marchandises exportées seront effectivement acheminées vers le(s) pays de destination finale ; - Réajuster son plan initial d’exportation et planifier le réinvestissement des bénéfices propres pour développer progressivement sa capacité financière à exporter, surtout en cas de difficulté à avoir accès aux financements externes.
Rechercher des partenaires fiables
Une fois les ressources financières acquises, la recherche de partenaires fiables dans le pays d’importation peut contribuer à réussir ses activités d’exportation. Pour ce faire, une entreprise burkinabè qui envisage exporter dans un Etat partie de la ZLECAf, pourrait entreprendre les actions suivantes :
- Publier des annonces sur les médias spécialisés au Burkina Faso et à l’étranger ;
Publier des annonces sur son site web, s’il en dispose ; - Prendre part aux foires, salons et forums d’affaires ;
- Consulter les représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’extérieur ;
- Effectuer des recherches de données officielles sur des plateformes spécialisées comme l’Observatoire africain du commerce (https://ato.africa/fr) ou Trade Map de l’ITC (https://intracen.org/fr) ou les portails d’informations commerciales du Burkina et des pays d’importation de son produit, en vue de :
- identifier les principaux partenaires commerciaux de votre pays pour votre produit,
recueillir des données sur les flux commerciaux entre votre pays et ses principaux partenaires commerciaux pour votre produit ; - établir une liste de potentiels marchés cibles ;
- identifier vos principaux concurrents sur les marchés cibles.
- identifier les principaux partenaires commerciaux de votre pays pour votre produit,
Vérifier si votre produit est soumis ou pas à une autorisation spéciale d’exportation (ASE)
Avant de s’intéresser à la production ou la commercialisation d’un produit, il convient de s’assurer au préalable s’il n’est pas soumis à une autorisation spéciale d’exportation ou si les matières importées utilisées pour sa production ne sont pas soumises à une autorisation spéciale d’importation.
Au Burkina Faso, la réglementation soumet l’exportation d’une liste de marchandises à une ASE. Ladite liste pourrait être consultée au chapitre 3 du Décret No 2021-1235/PRES/PM/MINEFID/MICA fixant la liste des produits soumis à autorisation spéciale d’importation et à autorisation spéciale d’exportation du 29 novembre 2021.
Sélectionner le marché approprié
La réalisation d’une étude de marché est une phase importante, mais parfois négligée. Elle permet d’identifier les opportunités d’exporter ainsi que les exigences d’accès aux marchés cibles afin de sélectionner le marché approprié pour exporter vos produits. Il y a plusieurs manières de réaliser une étude de marché. A titre indicatif, une entreprise exportatrice burkinabè peut appliquer la méthode de quatre filtres en suivant les trois étapes suivantes préconisées par le centre du commerce international (ITC) et la banque africaine d’import-export (Afreximbank) :
Consulter des sources fiables d’informations commerciales
Les sources d’informations suivantes pourraient être consulter par tout exportateur :
- Ministère en charge du commerce du Burkina Balance commerciale
- ITC www.intracen.org / www.trademap.org / https://www.macmap.org/
- UA – Observatoire du commerce africain https://ato.africa/fr
- Banque Mondiale www.banquemondiale.org
- Nations Unies www.comtrade.un.org
- CNUCED www.cnuced.org/https://unctadstat.unctad.org
- OMC www.wto.org
- BAD www.afdb.org
- FMI www.imf.org
Etablir une liste restreinte de marchés cibles
Sur la base de l’analyse des données secondaires collectées auprès de sources fiables, il peut être établi, à l’aide de filtres, une liste restreinte des partenaires commerciaux de votre pays qui s’intéressent ou pourraient s’intéresser à l’achat de vos produits. A cet et effet, on peut se baser, par exemple, à ce stade sur des indicateurs géographiques, démographiques, économiques, culturels, de gouvernance et liés au commerce, d’accès à l’information, de transport et logistique.
De façon pratique, une liste restreinte de marchés cibles pourrait être établie à partir d’une grille d’évaluation de la langue, de l’affinité culturelle, de la taille, de la concentration du marché, du PIB par habitant de chacun des marchés présélectionnés. Cette évaluation permet de classer les marchés cibles par ordre d’importance (voir le tableau 6 sur l’étude de cas pratique sur les graines de sésame).
Sélectionner un marché cible
Cette étape décrit comment procéder pour choisir le meilleur marché cible où il est plus opportun de commencer ou intensifier ses activités d’exportation. Le filtre de la liste restreinte des pays marchés cibles peut se faire en fonction de l’accès au marché, de la demande et des paramètres de concurrence.
Concrètement, une grille analyse des conditions d’accès au marché (mesures tarifaires et non tarifaires) pour servir à identifier le marché cible qui offrirait le meilleur accès au marché comme le plus prometteur et attractif pour exporter vos produits, sous réserve d’une étude de marché plus détaillée avec des données primaires.
Effectuer une étude de marché avec des données primaires
Une fois le marché cible sélectionné a l’issue d’une étude marché, il est conseillé d’effectuer une étude de marché plus détaillée avec des données primaires pour s’assurer du niveau élevé du potentiel du marché cible pour votre offre.
Pour réaliser une étude de marché primaire, des informations peuvent être collectées à travers des visites d’études de marché et la participation à une mission de promotion commerciale ou auprès des organisations de promotion du commerce et des services d’ambassades ou de consulats. Ces recherches peuvent aider à collecter sur le marché cible sélectionné des informations sur :
- la structure de demande ;
les exigences des partenaires ; - les préférences des consommateurs du marché cible ;
- la concurrence sur les marchés de la ZLECAf, y compris le marché intérieur ;
- les coûts liés à la logistique ;
- les adresses des importateurs, d’agence de distribution ou tous autres partenaires fiables pour assurer la vente de vos produits sur le marché cible ;
NB : Même si l’exportateur peut effectuer une étude de marché en interne, il est parfois plus opérationnel de recourir à des professionnels externes indépendants comme les bureaux d’études, de conseil, ou les consultants individuels. Le choix d’externaliser cette étude de marché est particulièrement utile lorsque le marché cible est géographiquement éloigné ou si l’exportateur ne parle pas la langue locale. Il tient également á une évaluation sincère sans des subjectivités personnelle.
De même, une étude de marché bien réalisée facilitera plus tard le développement de vos activités d’exportation sur marché cible retenu, notamment à l’aide d’une bonne stratégie d’entrée et de la signature de contrats d’affaires avec le meilleur partenaire commercial. La prise en compte des aspects juridiques est très cruciale pour prévenir d’éventuels risques à l’exportation comme les impayés ou les retards de paiement des factures de la part des importateurs ainsi que l’incertitude liée aux fluctuations de taux de change ou encore les charges supportées durant le transport et le transit.
Recourir aux droits de propriété intellectuelle pour sécuriser le développement de ses activités d’exportation
Les droits de propriété intellectuelle (DPI) sont un instrument important au développement des activités d’exportation car ils servent à la signature de contrats commerciaux entre les différents partenaires ou à l’octroi de dérogations (par exemple sur les brevets) qui facilitent la production et l’accessibilité à certains produits (accès à des médicaments génériques moins chers). Ils ont été mis en place pour protéger la propriété intellectuelle qui désigne les œuvres de l’esprit : inventions ; œuvres littéraires et artistiques ; et emblèmes, noms et images utilisés dans le commerce (OMPI, 2004). Mais, les disparités des législations en matière de DPI ne facilitent pas l’atteinte des objectifs recherchés. C’est l’une des raisons qui a prévalu à la négociation d’un protocole sur les droits de propriété intellectuelle dont l’objectif principal est « d’établir des règles et des principes harmonisés pour la promotion, la protection, la coopération et l’application des droits de propriété intellectuelle » dans la ZLECAf.
Ledit protocole traite de toutes catégories de propriété intellectuelle, telles que : la protection des variétés végétales, les indications géographiques, les marques, les brevets, les modèles d’utilité, les dessins et modèles industriels, les informations non divulguées, y compris les secrets commerciaux, les droits d’auteur et les droits connexes, les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques.
En attendant, l’application effective de ce protocole, notamment ses dispositions relatives au traitement NPF, traitement national et à l’épuisement des droits de propriété intellectuelle (national ou régional ou continental), les exportateurs burkinabè qui souhaitent accroître leurs exportations sur les marchés de la ZLECAf pourront :
- Vérifier si les pays de destination de ses produits sont membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) ou de l’Organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO). Par exemple, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Égypte ne font pas parti de ces organisations régionales ;
- Prendre en considération la législation nationale en vigueur dans le pays vers lequel on souhaite étendre ses exportations pour éviter des surprises désagréables compte tenu des disparités actuelles des normes entre les pays africains ;
- Obtenir une protection anticipative de ses droits de propriété intellectuelle (brevets, dessins et modèles industriels, nom commercial de votre entreprise, etc.) dans les pays importateurs, si la règlementation l’exige ;
- Obtenir, le cas échéant, l’extension préalable des droits nationaux de PI de vos marques, marchandises ou services dans les pays importateurs afin d’éviter la contrefaçon (cf. la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle du 20 mars 1883) ;
- S’assurer que le champ territorial de la législation du pays importateurs en matière de DPI (par exemple, l’intégration de ses licences d’exploitation dans le processus de fabrication des produits) vous autorise à vendre votre marchandise sur son territoire ;
- Négocier, avec les conseils de spécialistes, soit un contrat de licence, franchise, distribution ou d’accords de « joint-venture » avec des partenaires locaux qui maitrisent mieux leur marché. Il convient dans ce genre de contrat d’éviter deux erreurs fondamentales, à savoir :
partager des informations sensibles sans un accord de confidentialité ; - octroyer des licences sans droit de propriété intellectuelle ( par exemple, vos inventions, créations ou marques)
- Négocier, avec les conseils de spécialistes, soit un contrat de licence, franchise, distribution ou d’accords de « joint-venture » avec des partenaires locaux qui maitrisent mieux leur marché. Il convient dans ce genre de contrat d’éviter deux erreurs fondamentales, à savoir :
L’expérience a démontré que la propriété intellectuelle est devenue au fil du temps une clef du succès de l’implémentation d’une stratégie d’exportation aussi bien pour les grandes entreprises que les Micros Petites et Moyennes Entreprises (MPME)
ACTUALITES
LIENS UTILES
Les principaux axes
Stimuler le commerce intra-africain
La ZLECAf vise à favoriser l’intégration économique de l’Afrique en créant une zone de libre-échange sur tout le continent. Elle cherche à stimuler le commerce entre les pays africains en éliminant les droits de douane et en réduisant les barrières commerciales, ce qui devrait encourager la croissance économique et la création d’emplois.
Promouvoir le développement durable
La ZLECAf offre des opportunités pour le développement durable en favorisant la diversification économique, en soutenant l’industrialisation, et en créant des conditions propices à l’essor des petites et moyennes entreprises (PME). Elle contribue également à la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes à travers le continent.
Renforcer la position de l'Afrique sur la scène mondiale
En créant un marché continental plus vaste et en augmentant le potentiel commercial de l’Afrique, la ZLECAf vise à renforcer la position du continent sur la scène économique mondiale. Elle peut réduire la dépendance à l’égard des marchés extérieurs et renforcer la résilience économique de l’Afrique dans un contexte mondial en constante évolution.
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